Randonnée printanière de

l'ESTIBETE à 1851 m

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5 juin 2015

Départ dans le dernier lacet du col des Spandelles. Mme Irma prédit l'avenir. "Alors les enfants, vu où on est et vu où on doit aller : vous aller en baver ! Faites comme moi, échauffez-vous les cuisses."

Les bons conseils ont laissé son public dubitatif. Tiffany préfère se recoiffer. A la montagne se faire une belle queue de cheval c'est important, au cas où l'on rencontre un bel étalon jeté en pâture...

Pendant ce temps là, les enfants s'amusent au berger et à la bergère ou les garçons dressent les filles ; une coutume à Oxypur... LOL !

Les petits sont en forme ; obligés même d'attendre les mamans qui papotent et les papas qui portent.

Dès le parking, sous un soleil radieux, le paysage est de toute splendeur. Mickaël en a perdu la tête et doit s'employer à la recoller. A moins que quelqu'un veuille la tête de l'ex vice futur président ?!

Le parcours est attractif mais aussi très pentu ; Aucune chance d'affaiblir notre courage et détermination. Après 200 m de marche, première pause...

C'est l'ascension finale. Comme d'habitude, notre Préz nous avait dit que la fin serait plus tranquile, plus facile. Et à chaque fois on le croit ; du moins on fait semblant. Par contre faut s'accrocher pour se gagner les derniers mètres. Je crois que le 1 de 1851 m d'altitude était superflux.

On se retourne déjà pour voir si c'est encore loin... l'arrivée. On aperçoit le dernier lacet et toute la vallée, et tous les sommets enneigés et tout étou...

On monte, on grimpe, on escalade, on s'accroche, on marche, on avance... On "souffre", quoi. Et notre guide, pas très sympa, qui nous demande de ne pas nous arrêter... Vivement qu'on change de Président !

Ca y est l'Estibète est là, majestueux, et nous si petits... Et le spectacle continue : versant nord, sur les névés en contrebas, une harde de isards se rafraichit dans la neige. Ils sont une trentaine à gambader, s'agiter, se reposer entre lande et neige.

C'est l'heure du pique-nique au sommet. De la gastronomie bien méritée. Rosé pamplemousse frais, pour l'ivresse de l'altitude, café sans sucre à cause des têtes de linottes ( et dire qu'ils sont à la tête d'Oxypur en plus !), chips en tout goût et tout genre et toute forme et le fameux must de la journée : le sandwich dit SNCF : Savoureuses Nuances de Crudités Fraîches.
Et pour cause, avec Oxypur, après 10 ans, il ya toujours une rime avec aventure. Ca commence par marcher dans les nuages. Ensuite, le guide à 2 balles nous annonce qu'il n'est poas venu là depuis... Et qu'il ne sait pas trop où redescendre et qu'à cause des nuages tralali tralala... Et ça fait rire son compère !
C'est déjà le moment de repartir. Et bien sûr, ce stané guide nous propose une "petite" variante, plus attractive, plus plaisante, plus facile... Et nous toujours docile, on le croit, on lui accorde notre confiance ( cette fois on ne fait pas semblant) et PAF ! Nous voilà embarqués sur un passage en crête vetigineux jusqu'au Soum de Granquet.... Très inquiètes.
C'est l'heure du pique-nique au sommet. De la gastronomie bien méritée. Rosé pamplemousse frais, pour l'ivresse de l'altitude, café sans sucre à cause des têtes de linottes ( et dire qu'ils sont à la tête d'Oxypur en plus !), chips en tout goût et tout genre et toute forme et le fameux must de la journée : le sandwich dit SNCF : Savoureuses Nuances de Crudités Fraîches.
On ne rate pas l'oppottunité de prndre une leçon de botanique. Observation d'une fleur, peut être une trompette de la mort, une tromperie de bas étage, y en a même un qui a annoncé "gentiane"; bref n'importe quoi et je vous le donne en mille : Ben oui, toujours ce guide pas cher récupéré dans la plaine. Va être temps d'en changer
Oui mais voilà ; le bougre a toujours la pirouette finale pour rendre l'aventure "magique". Destination 3 petits névés qui nous attendent sur la crête. Les enfants retrouvent du peps devant ce dessein : profiter encore de la neige au mois de Juin... Une gageure de bonheur.
Et pour cause, avec Oxypur, après 10 ans, il ya toujours une rime avec aventure. Ca commence par marcher dans les nuages. Ensuite, le guide à 2 balles nous annonce qu'il n'est poas venu là depuis... Et qu'il ne sait pas trop où redescendre et qu'à cause des nuages tralali tralala... Et ça fait rire son compère !
Et pour cause, avec Oxypur, après 10 ans, il ya toujours une rime avec aventure. Ca commence par marcher dans les nuages. Ensuite, le guide à 2 balles nous annonce qu'il n'est poas venu là depuis... Et qu'il ne sait pas trop où redescendre et qu'à cause des nuages tralali tralala... Et ça fait rire son compère !
Même notre mascotte à poil Ewok en reste pantois et en profite pour croquer la neige à pleine dent. La suite on la connait : bataille de boules de neige, rafraîchissement collectif et puis encore et toujours cette ritournele désagrable : "Allez, faut y aller !" Heureusement qu'on ne connaissait pas le chemin pour rentrer sinon on l'aurait balancer... Au fait, lui non plus ne le connaissait pas ? Zut, on s'est raté une belle occasion.

En fait, il ne faut pas croire tout ce qui se dit sur ce site ; Il n'y a qu'à voir les mines réjouies des dames, des messieurs et le plaisir des enfants à jouer au grands bâtisseurs de cairns en fin de randonnée pour se rassurer : on a passé une super journée. Et c'est pas fini...!

Accueil par les moutons en estive à l'arrivée.

Concert de sonnailles pour franchir "la ligne".

Et rafraîchissement général pour tous ! Ewok dans l'abreuvoir, les autres dans l'Ouzoum, de façon modérée ou prudente pour certains, l'intégrale sans restriction pour le plus vaillant d'entre tous : Lilian. "Et bonhomme, souris quand on te photographie !"

Dans ces conditions, vivement la prochaine sortie Oxypur, comme d'hab ! CQFD !

(Inutile de nous envoyer un mail pour nous demander ce que signifie CQFD ; ça veut dire " ce qu'il fallait démontrer ! ... Si besoin était !)