DESERT
DES BARDENAS 2013 La grande évasion
accueil
Le
tour du Rallon, le plus célèbre des massifs des Bardenas est
l'une des partie les plus attractives. Paysages, bosses et tobbogans en tout
genre pour vététistes de tout niveau.
C'est déjà l'heure du goûter avant d'entrevoir le retour
à nos bases. Maître Martial multiplie les petits plats pour en
faire des grands et redonner l'énergie nécessaire au bon moral
de la troupe.
C'est
reparti l'après-midi avec nos petits. Ils ont déjà beaucoup
pédalé le matin alors pour ne pas les mettre raplapla, rien
de tel qe l'élastique magique.
Alex
qui avait l'habitude de prendre les virages un peu vite, fait les frais de
ces escaliers facétieux.
Derniers
regards contemplateurs vers El Rallon ; pour la protection des vautours, l'accès
au sommet est devenu interdit. Direction le tobbogan par un snetier de crête.
Une
faune insolite a d'ailleurs pris possession des lieux. Dans quelques recoins,
on peut apercevoir fugacement des oiseaux rares ou autres espèces de
pédalmipèdes...
La
descente est impressionnante et vertigineuse. A cause d'une petite crevasse
d'écoulement, The tobbogan ne laissera pas passer tout le monde. Arrivé
en bas, chacun se remet de ses émotions en regadant le passage des
autres.
Tous
les reliefs sont propices à l'exploration de son potentiel d'aventurier...
Les
célèbres escaliers renversés... Une ascension périlleuse
sur des escaliers mal menés par les coulées de boue qui les
ont brisés, fragmentés, renversés, retournés....
Mais au sommet, les ruines d'une cabane de guet offre un panorama presque
imprenable !
La
vue sur le canyon dans lequel nous allons descendre est impressionnante. On
devine même la piste du tobbogan où il va falloir s'armer de
témérité pour passer.
Au
fond, le massif de la Piskera défie les regards des promeneurs et le
roi Rallon.
L'entraide toujours et encore pour les passages ravinés rendus délicats
au franchissement.
Il
y a toujours une maman pour venir en aide aux âmes en détresse.
Et ça se passe toujours mieux quand c'est pas la sienne ! Qu'importe,
le tout est de retrouver un peu de réconfort et de repartir avec
le sourire.
Sur notre chemin du retour quelques surprises vont combler la journée.
Entre autres, de vieilles bergeries typiques appelées cabesso.
De retour au dortoir, en période de vache maigre, ce sera pâtes
à la bolognaise. Les pauvres vaches nourries aux choux n'ont pas inspiré
notre cuisinière.
Un dernier bon moment convivial avant la nuit agitée d'oreillers et
de bruits nocturnes en tout genre...