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L'ADOXYLOIRE

Camps d'ados multi-activités sportives en Haute-Loire

Océane et Muriel n'avaient pas bien lu le programme. Aujourd'hui ce n'est pas équitation. D'ailleurs les chiens tiraient une drôle de tête quand ils ont découvert leur cavalière.

Ensuite vient le temps de l'équipement. Là on n'est pas tous égaux ; C'est déjà plus compliqué que d'enfiler une culotte de cheval. Pour dissimuler leur ridicule, certaines ont usé de leur charme.

Les toutous tirent la langue finalement. Ils ont déjà travaillé toute la journée et n'ont encore pas refait le plein d'énergie. Du coup, la canirando en est un peu facilitée. Mais quand ils tirent, derrière on vole entre chaque foulée. Grisant, avec ces chiens noirs et blancs.

LA CANIRANDO, KESAKO ?

Notre lieu de séjour est un haut plateau perché à 1200 m d'altitude. Il est donc le site d'une zone nordique de ski de fond mais aussi de courses de traineaux. Et coup du sort, Christian Bonemazon qui nous accueille dans son camping nature est aussi musher et éleveur de Husky. On a mangé et dormi à côté du chenil. Chants de loup la nuit, heureusement brefs et rares. Et l'été, ces bêtes de course ne sont pas au repos. Trottinette, sulky, tout est bon pour être tiré, tracté et conserver la forme. Alors on n'a pas hésité devant l'occasion. Une aventure unique en son genre pour nous tous de découvrir cette complicité dans le sport entre les chiens et nous. FORMIDABLE !

Pour la canirando, il faut des chiens. Ouais mais là, c'était des peluches, presque des nounours. De quoi vous renvoyer dans la tendresse de votre enfance. Alors petits et grands ont commencé par une séance caresses et gros calins.

Il se chuchotait même à l'oreille que la meute allait bien s'amuser avec ces néophytes, les faire tourner en rond, leur mettre la tête dans les buissons, et bien sur, les mettre à genou.

Ca y est les chiens sont lâchés. En effet ça tire dur. Heureusement le musher est là pour stopper les chiens. Derniers conseils et cette fois, c'est les enfants qui vont se lâcher.

On prend le temps de souffler, de marcher. Quelques caresses, un susucre et hop on relance la meute. Dans cette pagaille on ne distingue même plus enfants et chiens.

Direction le Baratoutou. Les chiens le savent, sur le parcours leur gamelle pleine d'eau les attend. Le parcours est somptueux au milieu des sapins. Leur pause nous laisse le temps d'admirer les lieux et de les imaginer enneigés. On reviendrait bien cet hiver pour du ski de fond, du traineau.... Oh, oh, oh, doucement ! C'est pas Noël et OXYPUR n'est pas le gros monsieur avec une barbe blanche ; Et dire qu'il y croyait encore. Des ados au coeur tendre.